Investir dans le ferroviaire en France aujourd’hui, c’est relever ensemble les défis de la mobilité durable

Scroller

Environnemental

Le rail, une offre de mobilité innovante et durable à favoriser

-28%

d’émissions de GES liés aux transports en 2030 (stratégie nationale bas carbone)

10%

des déplacements sont en ferroviaire = 1 % seulement des émissions de CO2 des transports

9 fois moins

de CO2 émis par rapport à la route

100 000

matériels roulants en France

Innover pour une mobilité décarbonée

Déjà bien plus vertueux que les modes concurrents, le ferroviaire ne cesse de réduire sa consommation énergétique : -30% d’ici 2030 (vs 2015), 96% de rails recyclés…

  • Décarboner les transports, cela implique d’investir pour la régénération et la modernisation des réseaux, pour en optimiser l’usage, faciliter la digitalisation et l’automatisation, et combiner trains voyageurs et fret.
  • Décarboner les transports, cela implique de sécuriser le financement et le cadre juridique de l’innovation, afin de donner plus de visibilité à la filière.

Encourager le report modal

La décarbonation des transports ne peut se faire sans augmentation de la part modale : la stratégie nationale pour le fret fixe un objectif de doublement pour 2030 ; pour les transports de voyageur, nous visons un doublement du nombre de voyageurs. Cela nécessite de :

  • Densifier l’offre et encourager l’intermodalité pour chacun, par la modernisation du réseau et le financement de pôles multimodaux.
  • Simplifier l’expérience utilisateur en s’appuyant sur des données mieux partagées et l’automatisation du réseau, notamment pour faciliter l’interopérabilité des titres et le calcul d’itinéraires et fiabiliser la traçabilité des wagons pour le fret, sans implication humaine.

Valoriser les impacts positifs du ferroviaire

Le ferroviaire est moins polluant que les autres transports, mais rien n’est fait pour le valoriser.

  • Le ferroviaire devrait bénéficier directement des dividendes de cet impact positif (certificats d’économie d’énergie, plus-values foncières…).
  • À l’inverse, l’égalité concurrentielle entre les modes de transport passe par l’équité fiscale, en faisant contribuer ceux qui génèrent bruit, congestion, pollution, atteinte à la biodiversité ou aux espaces naturels à leur juste valeur, et en redistribuant ces recettes aux modes plus vertueux.
  • Au niveau juridique, valoriser le ferroviaire dans les marchés publics par des clauses RSE et la réciprocité des données de la part de ceux qui mobilisent et utilisent les données voyageurs.

Social

Le rail, un outil d’équilibre et de développement territorial à renforcer

2e réseau ferroviaire

d’Europe après l’Allemagne

29 500 km

de lignes en France en 2019, dont 2 200 km de Ligne à Grande Vitesse et 1 800 km de rail urbain

2 820

communes desservies par un service ferroviaire de voyageurs

30

agglomérations avec un réseau de métro ou de tram

Économique

Le rail, un vecteur de rayonnement international et d’emplois locaux à soutenir

300 000

emplois directs

1 300

entreprises dont 90% de PME

35 Mds€

de chiffre d’affaires

¼

des métros du monde

Soutenir au niveau national et européen un secteur compétitif et attractif, en pleine transformation

Les financements de l’État sont longtemps allés sur d’autres secteurs jugés plus prioritaires que le ferroviaire et les transports urbains. Un changement de regard est indispensable.

  • Rappeler combien la filière est créatrice d’emplois, directs et indirects, diversifiés et tournés vers l’innovation.
  • Traduire en financements concrets les engagements pris, et en faire un vrai enjeu de politique industrielle et commerciale, sur le plan national et en Europe.
  • Défendre le ferroviaire au niveau européen, pour faire entendre sa voix sur l’ensemble des problématiques qui le concernent : service public/concurrence, data, environnement, mobilités…
  • Capitaliser sur la coopération et le dialogue des acteurs dans un cadre concurrentiel clair (rôle central du régulateur).

Valoriser les métiers du fer et développer les filières de formation

La reprise économique et l’accélération technologique soulignent un besoin croissant de main d’œuvre, mais les métiers du fer restent mal connus.

  • Attirer et former aux métiers essentiels, accessibles et souvent méconnus, de conducteurs, techniciens, informaticiens, capables à la fois d’utiliser les équipements existants et d’implémenter les nouveaux.
  • Penser une filière de formation nationale spécifique, dès le collège ou en CFA.
  • Sensibiliser les ingénieurs d’autres secteurs par l’aspect vert et technologique du ferroviaire et leurs compétences transférables sur nos métiers.
  • Accompagner et accélérer la féminisation des postes en gouvernance et sur le terrain.

Conforter le leadership français sur la scène internationale

Les entreprises françaises – industrie et services – font partie des leaders mondiaux du ferroviaire, et notre savoir-faire s’exporte sur les 5 continents.

  • Soutenir l’innovation et les performances du ferroviaire français, et faire du marché français une vitrine de nos savoir-faire.
  • Installer un cadre européen et international favorable, avec une équité et une réciprocité entre les acteurs.

NOUS, ACTEURS DU FERROVIAIRE, SOUHAITONS VOIR LE RAIL INSCRIT AU CŒUR DES POLITIQUES PUBLIQUES

10 Mds€/an d’investissement dans le réseau pour le régénérer, le moderniser et le développer.

  • Régénérer un réseau vieillissant (30 ans d’âge moyen), c’est le mettre au diapason des pays voisins pour développer le trafic français et européen avec performance.
  • Étendre et moderniser le réseau, c’est permettre de déployer l’offre voyageurs et l’offre fret en concomitance, c’est aussi revitaliser les petites lignes, renforcer le mass transit, et transmettre un réseau optimal aux générations futures.

Un cadre fiscal et juridique qui encourage le report modal, le déploiement de services attractifs et la densification des offres de transport.

  • Valoriser concrètement les externalités positives du rail, c’est permettre au secteur ferroviaire de bénéficier directement des dividendes de son impact économique et environnemental, par l’équité juridique et fiscale.
  • Adapter le cadre réglementaire aux usages, c’est simplifier le pilotage des projets, pour gagner en agilité et en rapidité d’exécution.

Une défense du ferroviaire comme un secteur clé du développement économique et industriel des territoires.

  • Programmer les investissements à long terme, pour pouvoir organiser les besoins d’équipements et fixer des délais, permettre à tout le secteur de se projeter et encourager l’offre de services, afin de séduire et motiver l’usage du ferroviaire plus durablement qu’avec une concurrence par les prix.
  • Défendre le ferroviaire au niveau européen, pour faire entendre sa voix sur l’ensemble des problématiques qui le concernent : service public/concurrence, data, environnement, mobilités…

Des campagnes de sensibilisation à l’usage du ferroviaire et à ses métiers.

  • Former aux mobilités décarbonées, c’est investir dans des campagnes de sensibilisation et d’information dans les écoles et à Pôle Emploi, pour valoriser l’usage du ferroviaire.
  • Encourager aux métiers du ferroviaire, c’est valoriser leur diversité et accompagner leur transformation, avec la mise en place de filières de formation adaptées.

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